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Les métiers de demain : tous informaticiens ?


Futurs Metiers

Vieillissement de la population, prise de conscience des enjeux environnementaux, comportements influencés par les réseaux sociaux… De nombreuses raisons justifient que les métiers de nos enfants, voire les nôtres, seront bien différents de ce que l’on connaît aujourd’hui.

De nouveaux métiers sont déjà arrivés

Inconnus au début du siècle, certains métiers du numérique ont fait leur apparition récemment et tendent à se généraliser dans les années à venir. En voici trois que vous croisez peut-être dans votre entreprise :

  • Le data miner (ou data scientist) est un ingénieur en informatique. Il analyse de nombreuses données client et en extrait des informations stratégiques. La bonne exploitation des données récoltées permet à l’entreprise de développer de nouvelles offres et activités.
  • Le géomaticien exerce une profession au carrefour de la géographie et de l’informatique. Son rôle est de conseiller son interlocuteur sur des projets de construction, entre autres. Pour ce faire, il modélise le projet en amont grâce à une base de données aux sources multiples (images satellite, cartes, statistiques…) puis donne des recommandations quant à la faisabilité du projet.
  • Le devOps, bien qu’il soit un simple métier au départ, devient peu à peu une manière de travailler. Le principe est d’aligner toutes les équipes du Système d’Information d’une entreprise sur un objectif commun. L’appellation provient de la contraction de developer (« dev ») et operations (« ops ») : concrètement, il s’agit de faire communiquer les développeurs (applications) et les opérationnels (système et réseau). La suite logique de la méthode agile ou de l’essor des logiciels métiers interdépendants.

60 % des futurs métiers sont à inventer

Il y a quelques années, l’agence américaine Spark & Honey a publié une présentation avec des dizaines de métiers qui pourraient apparaître dans les prochaines années. Quelques exemples de leurs trouvailles :

  • Le conseiller en productivité, en freelance ou au sein d’un cabinet de conseil, aurait pour mission de se rendre dans des entreprises pour aider les employés à être plus productifs. Pour cela, il analyserait leur activité quotidienne, repérerait les tâches répétitives et les automatiserait. Cela permettrait à l’employé d’avoir moins d’objectifs, mais plus intéressants.
  • Le digital death manager serait chargé de l’identité numérique après décès. C’est lui qui serait chargé d’informer vos contacts de votre mort, nettoierait votre présence en ligne et terminerait les activités laissées en suspens.
  • Les métiers contre la surcharge informationnelle sont susceptibles d’être extrêmement demandés à l’avenir. Un thérapeute pour la cyberdépendance pourrait remplacer votre psy et un curateur numérique personnel pourrait sélectionner à votre place les informations à lire quotidiennement, pour vous éviter « l’infobésité ».

Les métiers qui assistent à leur mutation

Certains métiers comme la traduction sont à une période charnière de leur existence. D’un côté, les progrès technologiques semblent prouver que l’on pourra bientôt se passer de traducteurs et d’interprètes (pensez aux oreillettes qui traduisent en temps réel) ; d’un autre côté, certains pans de cette discipline, comme la traduction juridique, sont tellement pointus que la technologie ne remplace pas encore l’expertise nécessaire à un résultat correct.

D’autres métiers se dirigent vers une automatisation de nombreuses tâches quotidiennes grâce au développement de logiciels toujours plus performants. C’est notamment le cas des professions comptables qui tendent de plus en plus à exercer une activité de conseil.

Enfin, de nombreux métiers non qualifiés sont voués à être remplacés par des robots. Il faudra alors des personnes pour les réparer, les mettre à jour… Plutôt que de penser suppression de postes, pensons évolution de carrière et changements fondamentaux pour toute la société !