La crise du Covid-19 a impacté un pan de l’économie tant national que mondial. Si de nombreux secteurs ont été durement touchés par l’épidémie, d’autres l’ont par contre bien vécu. Parmi eux, l’ingénierie, qui reste toujours aussi porteur et évolutif. C’est notamment par sa polyvalence que ce métier a tenu malgré la crise.
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Ingénieur, un métier qui ne connaît pas la crise
À l’heure où le chômage devient une problématique récurrente dans la société actuelle, il faut savoir se diversifier et s’adapter au marché de l’emploi. Aujourd’hui, s’il est une valeur sûre en la matière, c’est bien le métier d’ingénieur. Il n’est en effet pas figé puisqu’il touche de nombreux domaines, différentes branches et étapes d’un service ou d’un système. Raison pour laquelle les offres d’emploi d’ingénieur ne tarissent pas. Cela est l’une des raisons qui pousse de nombreux étudiants à se tourner davantage vers les écoles d’ingénieurs.
Les chiffres clés sur le métier d’ingénieur
Voici quelques chiffres qui vous permettront de mieux connaître le métier d’ingénieur.
143 800 étudiants
Le secteur de l’ingénierie a le vent en poupe auprès des étudiants. À la rentrée 2018-2019, 143 800 étudiants étaient inscrits dans une école d’ingénieurs, privée ou publique, soit une augmentation de 17,5% en 5 ans. Il existe par ailleurs aujourd’hui 201 écoles d’ingénieurs en France.
5 ans d’études
5 ans, c’est la durée minimale des études à réaliser pour obtenir un diplôme d’ingénieur. De nombreuses voies s’offrent à l’étudiant. Il peut directement intégrer une école d’ingénieurs après le bac ou opter pour une entrée en bac+1 après une classe prépa ou un bac+2.
81,8% d’étudiants trouvent rapidement un emploi
Selon une enquête réalisée par la CGE (Conférence des grandes écoles) en 2017, près de 81,8% des étudiants sortant des grandes écoles d’ingénieurs peuvent trouver un emploi sur https://www.indeed.fr ,au moins deux mois après l’obtention de leur diplôme. Et 78% d’entre eux ont décroché un CDI. Le secteur des logiciels et des services informatiques est celui qui recrute le plus les jeunes.
895 400 ingénieurs français
Selon la fédération des syndicats spécialisés dans les professions de l’ingénierie, la France aurait besoin de 50 000 nouveaux ingénieurs chaque année. À ce jour, ils sont quelque 895 400 dont près de 33,7% exercent dans le domaine industriel et celui du transport.
3,5% de chômeurs
L’ingénierie est l’un des secteurs qui continuent de recruter en masse et la tendance n’est pas près de s’arrêter. En 2019, environ 131 000 ingénieurs ont été embauchés, tous secteurs d’activité confondus. Toujours la même année, le taux de chômage était de 3,5%. Un niveau qui n’a pas augmenté en 2020 malgré la crise sanitaire. Le secteur rencontre toutefois quelques difficultés à recruter.
35 000 euros en début de carrière
En moyenne, un jeune ingénieur, au début de sa carrière, touche 35 000 euros brut annuel. Son salaire augmente d’environ 1 800 euros par an. Vers la fin de sa carrière, il peut gagner jusqu’à 100 000 euros brut par an.
28,4% de femmes ingénieurs
Malgré une légère progression, la part des femmes ingénieurs reste assez faible. En 2019, sur 40 000 diplômés, 28,4% étaient des femmes. En France, une femme sur 107 prend la voie de l’ingénierie contre un sur 28 chez les hommes.
45 heures par semaine en moyenne
En moyenne, la semaine d’un ingénieur dure 45 heures, du moins pour 55% d’entre eux. Les cadres, eux, peuvent faire jusqu’à 50 heures hebdomadaires.