Un robo-advisor (ou littéralement un robot-conseiller) représente un conseiller financier automatisé assurant la gestion de portefeuilles en ligne. Aux Etats-Unis, de telles plateformes proposent des services 100 % automatisés, en se basant uniquement sur les données émises par des algorithmes informatiques complexes. En France, de vrais conseillers travaillent en parallèle afin d’offrir des prestations de qualité à moindres coûts aux investisseurs potentiels désireux de retirer des bénéfices sur leur épargne.
Un robo-advisor, qu’est-ce que c’est ?
En se basant sur des algorithmes, le robo-advisor est en mesure de donner des conseils pertinents aux particuliers souhaitant investir en ligne. En fonction des attentes de chacun, les plateformes automatisées de gestion de patrimoine peuvent proposer une gestion déléguée (ou gestion sous-mandat) ou une gestion conseillée. Dans le premier cas, les robo-advisors se chargeront en totalité de la gestion des actifs de leurs clients, tandis que dans le second, ils ne feront que donner des recommandations aux investisseurs, qui pourront décider de les appliquer ou non. Dans tous les cas, un robo-advisor se limitera généralement à la simple gestion de portefeuille.
Pourquoi faire appel aux services d’un robo-advisor
De tout temps, l’investissement financier a représenté un domaine réservé uniquement aux personnes pouvant s’offrir les services de conseillers en gestion de patrimoine (CGP). Aujourd’hui, de nombreuses fintechs se sont également spécialisées dans ce type d’offre, mais visent principalement les particuliers ne possédant pas forcément une somme conséquente à investir. Même avec 1 000 €, il est possible de réaliser des investissements en se tournant vers ces robo-advisors innovants. En France, ces derniers ne s’appuient pas uniquement sur les algorithmes ou l’exploitation de Big Data, mais proposent également une assistance humaine.
Les principaux robo-advisors en France
Plusieurs fintechs se sont lancées à l’assaut de ce marché en France, comme Yomoni, WeSave, Advzie, Marie Quantier ou encore Fundshop. Elles ne proposent cependant pas le même mode de gestion. Yomoni et WeSave, par exemple, évoluent dans la gestion sous mandat : les épargnants devront seulement remplir un questionnaire en ligne permettant aux algorithmes d’identifier leur profil de risque. La plateforme choisie se chargera entièrement de la gestion de l’allocation de leurs actifs. Ils pourront cependant toujours garder un œil sur les différentes opérations effectuées par le robo-advisor pour leur compte. Si un client veut gérer lui-même son portefeuille, il choisira la gestion conseillée. Il pourra alors décider de suivre ou non les conseils d’arbitrage proposés par son robo-advisor et les recommandations de ce dernier.