Pour la population des pays industriels d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord, la révolution industrielle a d’abord pour conséquence la hausse du pouvoir d’achat et l’augmentation du nombre des produits disponibles. Ce développement du commerce résulte, entre autres, des progrès fulgurants des transports. C’est de là que l’on a pu apercevoir une révolution du transport très considérable.
Les étapes de la révolution du transport
De nombreuses innovations vont transformer les habitudes des voyageurs, nous rentrons dans l’ère industrielle. Mais en quelques décennies, tout va changer; le train fait son apparition, les transports se réorganisent autour de lui. La nouvelle bourgeoisie découvre le plaisir des voyages d’agrément. Le chemin de fer est le principal moyen de transport terrestre développé au XIXe siècle. Les premières locomotives à vapeur datent du début du siècle. Les premiers salons de l’automobile apparaissent : Londres 1896, Francfort 1897, Paris 1898.De l’âge industriel à la « société globale de l’information », les technologies de la vitesse n’ont cessé de refaçonner l’espace-temps du mode de communication des personnes, des biens et des messages. Mais la mondialisation des réseaux ne se conjugue pas pour autant avec l’universelle exigence de la pluralité. Un autre aspect fondamental du discours dominant, c’est l’idée qu’il est possible de trouver une solution technique aux contradictions. La promesse technologique se fonde sur la solution illimitée des problèmes grâce à l’automatisation des activités de manutention et de conditionnement des marchandises, et grâce à l’automatisation de la gestion de l’information.
Quelles sont les conséquences de la révolution du transport ?
Cette « révolution du transport » constitue une « industrie industrialisante » dans le sens où elle a joué un rôle moteur sur l’activité économique. Elle permet la mobilité des personnes, des ressources, et tout cela contribue à la modernisation de l’économie au 19e siècle, sans compter la baisse du coût du transport évidemment bénéfique. En plus de son impact sur la croissance, la « révolution des transports « , c’est aussi l’amélioration des réseaux routiers et maritimes ainsi que l’utilisation de la machine à vapeur qui constitue un réel moteur à l’intensification des échanges à l’intérieur, mais aussi entre les pays. Les besoins d’intégration de la chaîne logistique et du transport entraînent des relations de collaboration tout au long de la chaîne, ce qui mène à des contradictions et à des conflits d’intérêts. Mais il existe en même temps des problèmes techniques d’intégration des différents systèmes et des problèmes de « stratégie » venant du fait qu’il faut partager des informations critiques entre les divers collaborateurs. De plus, cette intégration « collaborationniste » entre la logistique et le transport signifie pour les fabricants et les distributeurs une tendance à l’augmentation du coût global du transport, ce qui entraîne une pression à la baisse des tarifs du dernier maillon, le transporteur.