Vous prévoyez de monter votre propre société ? En raison d’un manque d’expérience dans le domaine de l’entrepreneuriat, vous pouvez éprouver des difficultés à bien planifier votre projet. Sachez que différents obstacles peuvent vous empêcher d’atteindre votre objectif : le manque de budget, la peur de prendre du risque, etc.
Avec de la volonté et la connaissance des étapes à suivre, tout entrepreneur peut concrétiser un projet de création. Mais comment créer son entreprise ?
Table des matières
Les difficultés à la création d’entreprises
Avant de suivre les étapes de la conception, le fondateur doit comprendre les contraintes qui risquent de le bloquer.
Les contraintes psychologiques
Le salariat ne semble plus motivant pour certains diplômés. Ils souhaitent devenir indépendants et gagner de l’argent avec leur propre société. Avant de se lancer, une étude du marché s’impose.
- Dans le secteur concerné, il est possible que certains projets n’aboutissent pas. Les jeunes entrepreneurs s’en aperçoivent durant leur analyse et ont peur de s’y aventurer. Ils ne veulent pas perdre du temps ou de l’investissement à la réalisation d’un plan d’affaires qui ne marche pas.
Si le blocage provient de la peur de l’investissement, plusieurs organismes soutiennent en ce moment les PME et proposent des aides à la création d’entreprises. Comme autre alternative, vous pouvez opter pour un concept qui vous permet de réduire les dépenses. Avec l’évolution de la technologie, un auto-entrepreneur dispose le droit d’exercer son travail à mi-temps.
- Les nouveaux entrepreneurs manquent de confiance en eux. Ils disposent des moyens financiers nécessaires pour atteindre leur objectif. Le problème est qu’ils pensent ne pas être à la hauteur d’une telle responsabilité. La meilleure manière d’y remédier, c’est de discuter de ses angoisses à un guide ou à un partenaire par exemple. Cela aide à trouver des solutions qui permettent de se débarrasser de l’anxiété, d’accepter ses défauts et de mettre en avant ses atouts.
- En tant que jeune fondateur, la peur de s’aventurer seul dans une telle quête peut vous empêcher de franchir le pas. La solution est de trouver des partenaires d’affaires où vous pouvez tout partager. La réussite, les responsabilités, le stress, le travail … seront repartis.
Les contraintes techniques
Pour créer une société, la connaissance des obstacles techniques s’implique. Vous vous sentez impatient de fonder votre propre business ? Ce statut requiert de grandes responsabilités :
- La direction du travail
- Le management de l’équipe
- La gestion de la relation-client
- Le développement des services et le marketing
Sans bagage solide, remplir ses rôles s’avère difficile. L’assistance d’un coach devient une nécessité. Ce professionnel met en place un plan d’affaires selon le secteur d’activité et le marché actuel. Il trouve une idée de conception pertinente.
En ce qui concerne le financement, certaines techniques facilitent la recherche d’une aide convenable au projet : changement du modèle économique, partenariat, etc.
La transformation de l’idée en projet
La première étape de la création d’une société consiste à développer l’idée et la transformer en un projet concret. À partir de cette phase, l’entrepreneur détermine sa future activité, il a :
- Un aperçu du business model et des objectifs à atteindre une fois l’entreprise lancée.
- Les différents services offerts par l’entreprise et le type de local dont il nécessite pour mener à bien le projet.
- Une anticipation des besoins en approvisionnement avec les conditions y afférent.
- Une technique pour le processus de vente: commande, livraison, paiement, etc.
- La stratégie à mettre en place pour satisfaire et fidéliser les clients.
- Les investissements et le nombre d’employés à la disposition des services.
Un petit test sur le projet s’avère utile pour anticiper les éventuels problèmes. Le portage salarial ou la micro-entreprise figurent parmi les alternatives les plus bénéfiques.
En tant que dirigeant, étudiez la faisabilité du projet. Posez-vous les bonnes questions afin que la constitution réussisse :
- Disposez-vous des qualités nécessaires pour diriger un tel projet ? Vous pouvez acquérir de nouvelles compétences et demander un accompagnement extérieur pour éviter toute forme d’échec.
- Avez-vous les apports financiers suffisants ou avez-vous besoin de quelques investisseurs pour créer la société ?
- Une fois le projet constitué, pouvez-vous quitter votre emploi actuel ? Si c’est un entrepreneuriat à mi-temps, avez-vous la capacité de cumuler votre emploi du temps avec l’activité ?
- Connaissez-vous les changements que cela va entraîner dans votre vie privée ? Devenir dirigeant d’une entreprise va vous prendre plus de temps.
L’élaboration du business plan
Une fois le projet bien en place, la rédaction du business plan s’implique. Elle varie selon l’ampleur de l’activité. C’est surtout obligatoire pour les grandes sociétés qui recherchent de gros investissements venant de l’extérieur. Cette étape prend beaucoup de temps.
Les chambres de commerce et de l’industrie assistent les jeunes entrepreneurs à l’écriture de leur business plan. Ils donnent des avis pour avancer la constitution.
Pour les petits projets qui ne demandent pas de financement, un simple prévisionnel suffit. Il contient quelques informations essentielles à la création des sociétés :
- Le chiffre d’affaires anticipé et les échéances de paiement pour les clients.
- Les dépenses à prévoir pour le bon fonctionnement des services.
- Le statut juridique qui convient à l’activité.
- La somme idéale pour les cotisations sociales.
Le dossier qui présente le business plan aide à prévenir le futur des entreprises avant leur démarrage. Il contient tout ce qui constitue les organismes : les entrées et les sorties d’argent, la gestion … en partant de la logique. Afin de faciliter la tâche, téléchargez des formulaires à remplir en ligne.
Le choix du statut juridique adapté
Le choix du statut juridique semble assez vaste : société individuelle, SASU, SARL, SAS, EURL …
D’autres choix importants pour la suite de la constitution en dépendent comme le régime social, l’impôt …
Pour ne pas se tromper, le dirigeant doit prendre en compte quelques critères :
- Si c’est pour profiter du régime micro-entreprise, le statut d’entreprise individuelle figure comme la meilleure option. En fonction de la taille de la société, il est possible de miser sur les statuts EIRL, EURL ou IR.
- Si l’objectif est de s’affilier au régime de la sécurité sociale, l’idéal est de créer une société avec des actions.
- Si vous souhaitez réduire votre responsabilité, n’optez pas pour la constitution d’entreprise indépendante.
La recherche d’un local
Une des démarches importantes à la création de sociétés est la recherche du local pour exercer l’activité. Cela dépend du projet :
- Si la disposition d’un siège ne vous est pas indispensable, optez pour la domiciliation. Par exemple, certains entrepreneurs travaillent avec leurs clients depuis leur maison sans le besoin de les accueillir.
- Si le local s’impose, le choix se base sur quelques critères: l’emplacement, la zone géographique, les équipements, le parking, …
Pour une activité commerciale, le mieux, c’est de miser sur un local accessible aux clients cibles. L’aide d’une agence immobilière en ligne s’avère bénéfique.
Lorsque vous trouviez le lieu qui répond aux normes en vigueur, vous signez un contrat de bail. Ce dernier présente la durée de l’engagement et les règles à respecter.
Le financement et l’immatriculation
Finaliser le projet
Après la rédaction du business plan et la configuration de la future société, l’étape suivante consiste à boucler le financement.
- Si l’entrepreneur ne nécessite pas d’un financement extérieur, il passe tout de suite à la prochaine phase.
- S’il décide de financer lui-même l’activité, il réalise ses apports une fois l’organisme inventé.
- Si le dirigeant doit mobiliser des investissements externes comme les crédits ou les aides, il consulte un interlocuteur qui s’en charge.
- Si le capital pour la création ne suffit pas, le projet prend fin ou requiert une révision.
Immatriculer l’entreprise
L’étape de l’immatriculation marque le début du démarrage de l’activité. En France, les formalités à suivre pour obtenir le numéro SIREN varient en fonction du statut juridique de l’entreprise.