Le statut d’auto entrepreneur est de plus en plus adopté par les particuliers épris de liberté et passionnés par une activité déterminée. Il permet surtout de s’investir dans une activité libérale, commerciale ou artisanale.
La gestion administrative simplifiée et le cadre juridique unique dont dispose l’auto entrepreneur constituent un véritable tremplin pour son ascension dans l’univers de l’entrepreneuriat.
Toutefois, avant de s’aventurer en eau profonde, il est vivement recommandé de prendre connaissance des subtilités du statut d’auto-entrepreneur. C’est d’ailleurs ce que nous vous proposons dans cet article.
Les conditions pour être auto-entrepreneur
Pour devenir auto-entrepreneur, plusieurs conditions sont requises. Elles sont relatives à la situation personnelle du promoteur et à l’entreprise elle-même.
En effet, pour ce qui concerne le porteur de projet, il est impératif que ce dernier soit une personne physique âgée d’au moins 16 ans. Aussi, il doit être une personne émancipée n’étant pas à la charge d’une tierce personne.
En dehors de ces critères, ce promoteur doit être exempt de toute condamnation, de toute interdiction de gestion ou d’exercice. Il doit être également capable de créer une firme personnelle et posséder une activité supplémentaire. Cette dernière peut être commerciale ou artisanale.
Quant à la micro entreprise, elle doit être déclarée auprès des institutions compétentes. Ensuite vient le processus de domiciliation qui consiste à disposer d’une adresse permettant de localiser l’entreprise.
Cette étape permet également aux institutions étatiques de communiquer avec l’entreprise. Par conséquent, avant de déplacer le siège social de l’entreprise, les autorités administratives doivent être avisées.
Les charges déductibles
La déduction des charges du revenu imposable d’un auto-entrepreneur n’est pas envisageable. En effet, contrairement aux salariés dont les charges sont déduites de leur revenu total avant le paiement de l’impôt, les charges de l’auto-entrepreneurs lui sont appliquées sur la base de son chiffre d’affaires. Cette déduction ne tient pas compte des bénéfices ou pertes de celui-ci.
Cependant, les charges liées aux services rendus, aux déplacements, aux repas des employés et à l’acquisition des matériels peuvent être déduites du chiffre d’affaires de l’auto entrepreneur. La micro entreprise et ses charges doivent s’équilibrer pour éviter de faire basculer l’entreprise dans un déclin financier.
Quel régime fiscal pour l’auto entrepreneur ?
Deux régimes fiscaux imposant les mêmes taxes existent pour un auto-entrepreneur. Il s’agit de l’imposition de base et l’option du prélèvement forfaitaire social. La seule différence entre ces deux régimes repose sur les modalités de paiement.
Par ailleurs, en ce qui concerne l’imposition de base, elle ne s’applique qu’après l’abattement du chiffre d’affaires en tenant compte de l’activité de l’entreprise.
Les obligations d’un auto-entrepreneur
En tant qu’auto-entrepreneur, vous avez l’obligation de disposer des factures pour les différentes prestations de services. Vous devez rigoureusement vous acquitter des charges administratives.
C’est également une nécessité de déclarer vos chiffres d’affaires et de gérer votre comptabilité avec transparence. Il convient de notifier que la déclaration des chiffres d’affaires se fait chaque trimestre en fonction du régime fiscal de l’entreprise. Cela permet au promoteur de définir le coût de ses charges sociales.