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Le statut d’auto-entrepreneur présente-t-il des différences notoires avec un autre statut ?


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Depuis quelques années, de nombreux particuliers tendent à relever le défi de l’entrepreneuriat. La loi de modernisation de l’économie publiée le 4 août 2008 donne naissance au régime de l’auto-entreprise, qui s’impose actuellement dans de nombreux domaines. Qu’est-ce qui différencie le statut d’auto-entrepreneur des autres statuts ? Quels sont ses avantages ? Zoom sur le sujet !

Les avantages du statut « auto-entrepreneur » par rapport aux autres statuts

Bénéficiant du soutien du gouvernement, le portail pour auto-entrepreneur représente une initiative qui surpasse de nombreux autres statuts tels que les SARL, EURL, etc. En effet, le régime de la micro-entreprise s’avère l’alternative la plus appropriée lorsqu’on envisage de monter sa propre société.

Si ce statut séduit autant, c’est aussi parce qu’il présente des avantages incommensurables. En voici quelques-uns.

Des formalités administratives simplifiées

On fait surtout allusion à l’obtention du numéro SIRET (Système d’Identification du Répertoire des Etablissements) ou encore de l’extrait K-bis (pour les entreprises commerciales). Pour demander un extrait K-bis, vous devez vous rendre sur le site Infogreffe.fr.

Franchise TVA et CFE

Les auto-entrepreneurs bénéficient d’une franchise de TVA jusqu’à un certain seuil en fonction de leur activité. La CFE (cotisation foncière des entreprises) vient aussi remplacer les taxes professionnelles. Les auto-entrepreneurs sont soumis depuis 2014 aux mêmes règles que tout créateur d’entreprise et ne bénéficient plus d’exonération sur 3 ans. La première année l’auto-entrepreneur reçoit un formulaire de déclaration initiale de cotisation foncière des entreprises qui est à remplir et à renvoyer avant la fin de l’année de création.

Paiement des impôts plus simple que jamais

En fonction de votre situation, vous pourrez choisir d’effectuer un versement libératoire. Il vous permet de verser vos impôts et vos cotisations sociales sur une périodicité trimestrielle ou mensuelle. Le montant des cotisations sociales est proportionnel au chiffre d’affaires. Et vous ne paierez donc rien en l’absence de recettes.

Une comptabilité allégée

Il suffit en effet de tenir un livre de recettes ou éventuellement un registre des achats.

Régime micro-social simplifié

Pour bénéficier du régime micro-social simplifié, votre chiffre d’affaires doit être inférieur à :

  • 170 000 € pour la vente de marchandises
  • 70 000 € pour une prestation de services.

Un auto-entrepreneur peut aussi bénéficier de l’ACRE ( aide à la création d’entreprise) ou de l’exonération de début d’activité, et ce, pendant un an.

Portail micro-entrepreneur : du régime de la micro-entreprise vers le statut d’auto-entrepreneur

Force est de constater que de nombreux salariés d’entreprise souhaitent aujourd’hui exercer en tant qu’auto-entrepreneurs. La raison est simple : ils veulent diriger leur propre structure et travailler à leur propre compte.

Avant le 31 décembre 2015, il existait encore une certaine nuance entre les termes « auto-entrepreneur » et « micro-entrepreneur ». Pour exercer sous un tel statut, il fallait mettre en place une société unipersonnelle (SASU, EURL, EI…) et ainsi bénéficier de tous les avantages d’une entreprise individuelle ou encore d’une micro-entreprise.

Mais depuis le 1er janvier 2016, c’est-à-dire après la déclaration de la loi Pinel, on a totalement éliminé les éventuelles différences entre ces deux statuts (micro-entrepreneur et auto-entrepreneur). Désormais, dès lors que vous envisagez d’exercer telle ou telle activité de manière indépendante, vous revêtez un seul et unique statut : celui du micro-entrepreneur.

statut autoentrepreneur