Entré en vigueur en 2008, le statut d’auto-entrepreneur a déjà séduit près d’un million de créateurs d’entreprise en France. En dépit d’une réforme intervenue en 2015 et des modifications effectuées en 2016, c’est un régime qui se démarque par sa particularité dans le giron des formes juridiques françaises. Depuis sa création, ce statut suscite un réel intérêt chez les personnes qui souhaitent se mettre à leur propre compte. Assurément, les divers avantages expliquent cet engouement pour ce régime. Toutefois, avant de choisir de créer une société en auto-entrepreneur, il faut connaître ses limites.
Les principaux avantages du statut auto-entrepreneur
Le statut a été spécialement créé pour offrir aux personnes qui l’adoptent des avantages non seulement au plan administratif mais également fiscal et social. Les créateurs d’entreprise qui privilégient cette forme juridique peuvent bénéficier de ces principaux atouts que sont :
Sa simplicité
Ce statut voit le jour avec pour objectif de simplifier la tâche de ceux ou celles qui désirent se lancer dans la création d’une entreprise afin d’exercer une activité exigeant peu ou pas d’investissements. Les conditions d’accès à ce régime juridique de l’auto-entrepreneur se caractérisent donc par leur très grande souplesse. Il séduit par son formalisme allégé dans la mesure où il suffit de réaliser une simple déclaration pour démarrer son activité. Cette simplicité des formalités qui est un atout de taille pour toutes les personnes qui s’orientent vers l’auto-entreprise peut être perçu au niveau des obligations comptables. Le formalisme des obligations comptables de l’auto-entrepreneur est plus souple que celui de certaines sociétés, SASU et EURL notamment. Au plan de la comptabilité, les contraintes de ce régime se limitent à la tenue d’un livre des recettes, à la conservation de toutes les pièces justificatives et à la tenue d’un registre récapitulatif des achats, le cas échéant. Le statut de l’auto-entreprise se distingue par une gestion simple simplifiée d’une manière générale.
Son régime social particulièrement avantageux
A la suite d’une modification de son régime social et fiscal intervenue le 1er janvier 2016, le statut de l’auto-entrepreneur relève désormais du régime du micro-social simplifié. Celui-ci autorise un paiement mensuel ou trimestriel des cotisations et contributions sociales en fonction du choix du micro-entrepreneur. Le montant de celles-ci se calcule sur la base de l’application d’un taux sur le chiffre d’affaires déclaré. Si celui-ci est nul, il n’y a pas de versement de la cotisation sociale. En cumulant le régime auto-entrepreneur avec des aides comme l’ACRE, vous bénéficier d’une exonération de charges sociales durant les 3 premières années d’activité.
Ses multiples avantages fiscaux
Les avantages fiscaux du statut d’auto-entrepreneur se manifestent à travers les exonérations fiscales, l’absence de TVA et l’option pour le prélèvement libératoire. Bénéficiant de droit d’une franchise de TVA, le micro-entrepreneur ne facture ni ne déclare cette taxe. Grâce à l’option du prélèvement social et fiscal libératoire forfaitaire, l’auto-entrepreneur peut effectuer un paiement unique à la fois des charges sociales obligatoires et de l’impôt sur le revenu.
Auto-entrepreneur : quelques inconvénients de ce statut que vous devez connaître
L’auto-entreprise est un statut transitoire et limité. Une réformation de ce régime est intervenue en 2015 et 2016. Ce qui a pour conséquence de le rendre encore plus contraignant. Le micro-entrepreneur a dorénavant l’obligation de disposer d’un compte bancaire exclusivement réservé aux opérations financières relatives à ses activités professionnelles.