Pour encourager l'entrepreneuriat en France, le statut d’autoentrepreneur a été institué et permet à qui souhaite se lancer dans le monde de l’entreprise de monter sa propre affaire en bénéficiant de certains avantages fiscaux. C’est au cours de l’année 2008, que ce statut qui dispose d’un régime simplifié de l’entreprise a été créé. Si vous envisagez devenir autoentrepreneur, lire cet article vous permettra d’en savoir plus sur les démarches à suivre ainsi que sur les avantages et obligations relatifs au statut d’autoentrepreneur.
Qui peut devenir autoentrepreneur ?
Toute personne qui le souhaite peut devenir autoentrepreneur, cependant on regroupe les activités accessibles à ce statut dans 3 groupes distincts à savoir le commerce, l’artisanat et les toutes les professions dites libérales. Si vous souhaitez exercer comme médecin, agriculteur ou encore avocat, sachez qu’il vous faudra opter pour un statut autre que celui d’autoentrepreneur. L’actualité nous montre à quel point ce statut est très prisé.
Le chiffre d’affaires de l’autoentrepreneur
En devenant autoentrepreneur, vous ne pourrez pas réaliser un chiffre d’affaires au-delà d’un certain montant. Si vous deviez dépasser le plafond autorisé en tant qu’autoentrepreneur, vous perdrez alors certains de vos avantages comme par exemple le fait que la TVA vous sera désormais facturée. Si vous êtes dans la prestation des services, vous ne devez pas réaliser un chiffre d’affaires supérieur à 70 000 euros et dans le cas d’une activité commerciale le chiffre d’affaire est plafonné à 170 000 euros. Dans le cas d’un autoentrepreneur exerçant dans la prestation de service, vous êtes soumis au paiement de la TVA à partir de 35 000 euros de chiffre d’affaires. Pour les activités commerciales, vous êtes soumis à la TVA à partir de 91 000 euros de chiffre d’affaires.
Quel est le régime d’un autoentrepreneur ?
Le régime fiscal auquel est soumis un autoentrepreneur est sans doute l’une des raisons pour lequel ce statut est si prisé. En devenant autoentrepreneur, vous passez automatiquement sous le régime « micro social » ou pour celui de l’impôt libératoire sur le revenu.